lundi 3 décembre 2018

Carnivore ou Végétarien ? Régimes alimentaire et prise de chou

source : www.go-puzzle.com
Étant plongée dans mes études entre le système immunitaire et le système digestif, je remets en question de nombreuses fausses informations véhiculées, soit par l'industrie agroalimentaire, soit par notre système de santé (pourri par les lobbys...ok c'est mon avis personnel et non dans mon cours), soit par des extrémistes mal renseignés (bonjour à toi, petit vegan extrémiste). Alors mettons de côté nos idées reçues et nos appréhensions de tous ces régimes alimentaires, et faisons le tour des informations que nous avons.

Ce long article fera le tour en posant les éléments actuels de notre environnement, afin de montrer qu'on ne peut pas comparer notre manière de manger à celle de nos parents, arrières grand-parents, ou ancêtres. Ensuite nous verrons si on peut ou non se passer de la viande, et les conséquences d'une surconsommation, comme de carences potentielles liées à l'arrêt de sa consommation. Enfin, nous verrons ce qui est à notre porter pour aider notre corps, sans trop changer nos habitudes alimentaires (méthode dite des "flemmards conscients").


Introduction :

Je ne suis pas vegan, et pourtant petite, je détestais manger de la viande (je trouvais ça juste pas bon du tout, et l'idée de manger un animal mort ne me plaisait pas des masses). En avoir mangé une fois, fait par mon oncle qui avait lui-même élevé et tué sa bête, m'a fait totalement changé d'avis sur la viande (parce que j'avais trouvé ça suuupperrr bon). Je conçois parfaitement que ça peut choquer certaines personnes, mais c'est bien ce qu'il s'est passé.
J'aime les animaux pourtant, mais pour moi la viande n'a pas le même goût quand on prend soin de sa bête et qu'on lui prend la vie avec respect, que lorsque l'on la traite comme un simple objet de consommation sans conscience. Mon oncle n'est pourtant pas un amoureux des animaux, et est loin de les chouchouter hein, mais il leur offre un habitat et de la nourriture descente, de l'attention, et des soins quand c'est nécessaire. Tout ça, pour moi, n'enlève rien au fait que oui c'est un meurtre, on prend une vie pour se nourrir, mais en conscience et avec respect pour cet acte, effectué rarement d'ailleurs. Un peu comme les anciens peuples qui ne tuaient que par nécessité, en rendant hommage à l'animal qui allait les nourrir.
J'apprécie énormément le mouvement de protection animale qu'il y a derrière le veganisme, et les autre courants anti-viande, anti-poisson. Notre société a créé une consommation inhumaine et aberrante, et il est temps en effet de se réveiller. Je soutiens donc cet éveil des conscience, même si je ne peux pas entièrement partager leurs opinions sur la manière d'ouvrir les yeux aux autres. Pour avoir discuté avec de nombreux membres de ces communautés, je suis extrêmement déçue de leur manque de connaissance nutritionnel (qui pourrait pourtant soutenir leur discours), et par le manque d’empathie envers leurs semblables, ne partageant par leur avis.
Le régime alimentaire très carné que j'ai entamé ensuite a eu de lourdes conséquences sur ma santé.
J'ai donc dû revoir ma copie, et j'ai limité au maximum ma consommation de viande. Bien entendu, mon entourage étant bien au fait des messages véhiculés par les médias, il y a eu "trouille généralisée" des carences que je pourrais avoir. C'est pourquoi j'ai décidé de faire sous peu des analyses de sang, afin de vérifier et de leur prouver que non, je n'ai pas de carences et tout va bien, ou alors ok je vais modifier ma manière de manger pour compenser correctement. Nous verrons bien, mais en attendant, je me sens bien quand je ne mange pas de viande et mal quand j'en consomme.


source : © marktven

Santé et Environnement

Notre corps a besoin pour fonctionner d'un apport en nutriments, en eau, et en oxygène. Mais notre corps n'existe pas comme une chose déconnectée du monde qui l'entoure. Sinon on serait tous sous perfusion de ces trois éléments et ce serait réglé. Il évolue dans son environnement, par des contacts constants avec les autres, mais aussi avec le monde physique où il se trouve.

Un surplus, comme un manque, causera des défaillances dans notre organisme, un peu comme une machine qui déborde ou n'a plus assez de jus pour fonctionner. Cette défaillance peut être bénigne, si remarquée et prise à temps, soit carrément dangereuse si on laisse courir en ignorant les signes. Notre corps contient un nombre impressionnant de systèmes pour réguler ces apports et ces exports, mais il a évidemment ses limites. A force de surplus, un organe peut saturer par sur-sollicitation, ou même être en "burn-out" et donner le relais à un autre organe, n'ayant pourtant pas la même fonction. C'est à ce moment là qu'une cascade de dérèglements peuvent se faire sentir, et le diagnostic peut alors devenir très complexe.

Nos médecins ont l'habitude de répondre au 1er symptôme venu et à l'effacer par médicament chimique, pour voir si le problème se règle, sans forcément chercher en amont ce qui l'a causé. Dans le cas de ces dérèglements en chaîne, il devient très difficile de remonter le fil d’Ariane afin de trouver la cause exacte. On ne peut pas leur en vouloir pour ça, ce genre de dérèglement est à mon avis "récent". Depuis 30 ans, l'utilisation de produits toxiques et/ou de synthèse, s'est généralisé dans absolument toutes les sphères de notre environnement, sans qu'on puisse avoir du recul sur les conséquences possibles. On ne leur a donc pas appris à les prendre en compte dans leurs diagnostics. Ce n'est que mon avis personnel, non scientifique sur ce point, mais je crois que nos organismes sont en surchauffe, ils ne parviennent plus à gérer la régulation, l'élimination d'autant de produits néfastes, mais aussi d'autant d'apports nutritionnels. Notre société nous pousse à consommer toujours plus, et dans les pays dits "développés" (je déteste ce terme, mais il parle au plus grand nombre), la famine est aujourd'hui loin derrière nous, même si on a toujours quelque part cette peur qu'elle puisse revenir. Un peu à l'image d'une grand mère qu'on connaissait et qui accumulait une tonne de boîtes de conserve dans un grenier "au cas où" une guerre survienne à nouveau. Bien évidemment, ces boîtes finissaient par être dépassées de date de limite, mais elle n'avait pas l'énergie, ni le loisir, d'aller les trier/jeter. On ne nous parle pourtant pas vraiment des conséquences de cette surconsommation en dehors de l'obésité ou de la pollution. Sauf que lorsque les étagères sont pleines de boîtes pourries, on ne peut plus en faire rentrer de nouvelles, consommables, sans se débarrasser des mauvaises. Il en va de même pour votre corps ! Comment pensez vous faire rentrer un quelconque élément positif s'il est saturé par des éléments négatifs ? Félicitations vous venez de comprendre le principe de la détox !


source : https://menton.maville.com


"Donnez nous aujourd'hui notre viande quotidienne...amen !"

Quand j'étais petite, ma mère était catastrophée de ne pas pouvoir nous acheter de la viande plus d'une fois par mois (une fois par semaine les meilleures années). ça m'a donné l'impression qu'il fallait manger quotidiennement de la viande. D'ailleurs à la cantine, on nous proposait chaque jour une entrée, un plat avec soit viande soit poisson, et un dessert ou un fruit...comme s'il était obligatoire d'avoir sa dose de matière animale quotidienne pour avoir un repas équilibré. Plus tard, je me suis inscrite en études d'anthropologie, et j'ai appris bien des choses sur l'alimentation des premiers hommes et son évolution jusqu'à nos jours. L'alimentation des hommes varie avec son environnement, mais aussi avec ses codes sociaux. C'est ce que j'ai retenu au delà des nombreux changements survenus. Nous sommes absolument incapables d'avoir une alimentation "équilibrée" si on la calque sur celle de nos ancêtres, ou si on se base sur des études faites sur des sujets d'il y a plus de dix ans. Nous vivons dans notre environnement actuel, nous interagissons dans le présent et nous mangeons des légumes et des animaux qui sont dans le présent. On ne peut leur appliquer des règles appartenant au passé, ce serait totalement hors propos. C'est pourquoi les idées de "régime paléolithique" ou "régime carné" me paraissent totalement aberrants et dangereux quand ils ne prennent pas assez en compte la singularité de l'individu qui souhaite le pratiquer, ni l'environnement dans lequel il vit. Maintenant la vraie question reste ...notre organisme a-t-il besoin de manger quotidiennement des matières animales ?
La réponse est non. Vous pouvez trouver tous les éléments de la viande et des poissons, dans une alimentation végétale, MAIS pour obtenir les doses qui conviennent, il s'agit de bien rééquilibrer en s'intéressant un minimum à la nutrition en jouant la carte de la variété, et en agrémentant vos plats de poudres de plantes, et d'aromates, en privilégiant le cru ou des cuissons douces, et en évitant le micro-ondes.
Les légumineuses tels que les fèves, haricots, lentilles et pois peuvent compenser pour l'apport de protéines et de fer. Le bon réflexe est de les associer à des féculents. Consommez quotidiennement tout type de noix et fruits secs (amandes, noix du bresil, noix, noisettes, cacahuètes non salées...) pour l'apport d'acides gras essentiels (oméga 3), et de protéines. Riches en vitamines, en fibres, et oligo-éléments, les oléagineux sont des alliés de choix, qui permettent en plus une grande variété d'utilisation et de goûts. Pour les enfants, il faudra mettre l'accent sur les apports en fer et calcium. Dans le top des aliments fournissant le plus de protéines on trouve en 1ère position le soja, puis les fromages affinés, les légumes secs, et enfin la viande et le poisson, avec un petit peu en dessous, à très peu de grammes près, les amandes, noix et noisettes. Comme vous le voyez, compenser sera très facile en terme de quantités.
Concernant la B12 qui est un des éléments les plus difficilement remplaçable en végétal, sachez tout d'abord que si cette élément est indispensable à notre organisme, il n'a pas des besoins infinis en B12 pour fonctionner parfaitement. Pour ma part, je continue à manger des œufs (car non fécondés, je ne vois pas où est le problème pour les animaux, sauf élevés dans des conditions inhumaines, et là c'est à chacun de choisir selon ses principes : chez moi c'est soit élevés en plein air, soit bio). Les produits laitiers vous en apportent aussi, donc si vous en consommez, vous pouvez être rassurés ! Car vu toute notre consommation laitière française...on est pas près de tomber en carence. Une déficience en protéines peut causer une fonte musculaire, un déficit en vitamine B12, un manque de globules rouges dans le sang. Si vous avez le moindre doute, faites vous suivre par votre médecin.

L'excès de viande, c'est dangereux ?

Je vais vous la faire courte. La réponse est OUI. Un grand OUI même ! Et ce, même si vous n'avez pas une maladie vous empêchant d'en manger.

La surconsommation de viande, notamment la viande rouge, favorise les maladies cardiovasculaires, le cancer du colon, la goutte, les calculs rénaux, par l'apport de matières grasses saturées et de cholestérol. De plus, la dégradation des protéines acidifie le corps. Une consommation excessive sollicite trop le métabolisme hépatique et rénal pour l’élimination, le fatiguant donc s'il y a surconsommation de protéines. Dans un corps trop acide, les bonnes bactéries sont tuées comme les mauvaises, sans distinction. Votre micro-biote et macrobiote ne peut pas survivre correctement. Votre foie en saturation, passera le relais à un autre organe, qui risque lui aussi le burn out à son tour en cas d'attaque ou d'apport de produits toxiques supplémentaires à éliminer.
Mais la charcuterie, c'est pas vraiment de la viande donc on peut, non ? ...bah ...la charcuterie est encore plus néfaste du fait de tous les additifs pour la rendre "appétant" (même dans la charcuterie "bio" soit dit en passant, donc ne vous laissez pas leurrer par le joli rose de votre tranche de jambon).
Si par malheur vous avez une maladie qui affaiblie votre foie, ou si vous avez des inflammations chroniques, limitez sévèrement les apports en viande, voir arrêtez complètement sa consommation vous sera bénéfique. Comme nous l'avons dit, la viande surcharge le foi, vous lui ferez des vacances. Quant aux inflammations, elles sont augmentent avec l'acidification du corps. Dans mon cas, je le constate à chaque fois que je remange de la viande : inflammation du dos quelques heures ou un ou deux jours après la consommation, pendant une journée à une semaine.

source : https://bonheuretsante.fr/les-8-meilleurs-jus-verts-pour-la-sante/

Détoxification

Vous voulez continuer à manger de la viande parce que vous adorez ça, malgré toutes les hormones de croissances qu'on leur file ? malgré le bourrage aux antibiotiques qu'on leur donne ? Malgré le coup environnemental ? Bon soit, c'est votre droit. Par contre, pour votre santé, limitez vous à une voir deux fois dans la semaine. Une fois du poisson, une fois de la viande si possible. C'est amplement suffisant pour votre organisme, et ça limite les dégâts. Mais surtout, quelque soit votre régime alimentaire ! Faites une semaine détox par mois. Cette détox vous permettra d'éliminer les éléments toxiques et le "surplus". C'est un petit peu comme offrir des vacances à votre corps.

Pendant cette période : pas d'apport d'éléments toxiques. Alimentation de préférence à base de légumes et fruits verts, avec beaucoup d'aromates, choisis en bio ou alors produits sans pesticides, de saison, sans OGM. Évitez à tout prix les produits transformés. Préférez le cru, ou alors la cuisson vapeur à basse température. Vous conserverez le maximum d'éléments nutritifs de vos aliments. Pensez à beaucoup vous hydrater pour faciliter l'élimination des déchets toxiques par les urines et les selles.

En tisane vous pouvez utiliser du Desmodium adscendens afin d'aider votre foie à se régénérer pendant cette période. Vous aurez fortement besoin d'un foie en forme pour éliminer les toxines et les éléments toxiques de votre organisme. 10 grammes de plante dans un demi-litre d'eau chaude (pas bouillante car les feuilles sont très légères, vous risqueriez de les brûler), pendant 15 minutes. Par précaution on ne l'utilisera pas sur les enfants de moins de 15 ans, les femmes enceintes ou allaitantes, car son utilisation peut provoquer de légères nausées. Consommez la tisane dans la journée, faites cela pendant toute la durée de votre semaine détox.

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